26/08/2012

ELUCUBRATIONS, ACTE I, SCÈNE 1.

Bon ben voilà. J'essaye une énième fois de "revenir en force" dans la communauté Blogger, mais pour combien de temps ? Je crois que je n'ai jamais réussi à tenir un blog journal plus d'un mois. Mettre des mots sur mes maux, ça n'a jamais été facile. Ça n'a jamais été facile pour personne d'ailleurs. Ma vie n'est pas intéressante, même couchée sur le papier mais je m'en fiche. L’envie de revenir écrire ici comme dans un journal -pas si- intime m’est apparue comme une envie, voire une nécessité. Il me manque ce temps où je déballais quasi quotidiennement sur la toile quelques détails futiles, mais beaux, mais marquants, sur ce que j’avais vu, entendu, dit, vécu sommes toutes. J'ai toujours eu besoin de m’exprimer et de sortir quelques bouts de trucs par ci par là dans l’espoir que quelqu’un les intercepte. J’me suis habituée à ce principe, c'est donc ainsi que je recommence.

Parfois, je me sens pitoyable de raconter mes peurs, mes angoisses, ma vie, mes emmerdes par écrit et tout balancer sur le net. Le genre de filles qui n’affronte pas la vie en face, mais, qui se contente de se morfondre et de se plaindre alors qu’elle devrait aller vivre sa vie, et jouir de chaque instant que lui offre Dame Nature. J’aimerai tellement profiter de chaque petite chose, de chaque petit moment que m’offre la vie. Chanter, danser, boire, faire la fête toute la nuit, faire d’extraordinaire rencontre, me foutre de se ce que les gens disent derrière mon dos ; être moi, me sentir vivante, rien que ça. Et à la place de faire tout ça, de réaliser mes rêves, je suis là, comme une conne, à me plaindre de ne pas assez vivre, de ne pas pouvoir faire tout ce que je veux, et puis je me dis qu’on devrait arrêter de dire que nous allons faire des choses, que nous allons réaliser tout nos rêves les plus fous, mais plutôt de les vivre.

Enfin bref, passons.

Je prends donc ce come-back comme un nouveau départ. J'ai néanmoins conservé mes anciens post, pour garder une trace. Je n'aime pas tirer définitivement un trait sur "le passé". Façon de parler puisqu'il nous est bien sûr impossible d'effacer cette époque dite révolue de nos têtes. Nos souvenirs restent toujours au fin fond de notre mémoire, et ils nous reviennent intacts à l'esprit.

J'achève ce pavé en espérant tenir ce blog beaucoup plus longtemps que les précédents, bien que ces derniers aient eu une espérance de vie très courte et limitée. On efface tout et on recommence. Go.